Le billet de 5 francs de La Banque Communale d’Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

Le billet de 5 francs de La Banque Communale d’Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

Il y a une dizaine d’années, j’avais acquis un magnifique billet de la banque d’Arbanats. J’avais alors entrepris, au sujet de cette banque, des recherches qui pendant longtemps restèrent veines, impossible de trouver la moindre information. Mais ma ténacité finit par être récompensée lorsque j’ai découvert une partie des archives de la banque d’Arbanats. Celles-ci s’étaient retrouvées associées à un autre fond documentaire aux Pay-Bas ! Ces recherches m’ont d’abord permis de confirmer que cette banque à bien été en activité et de découvrir tout un courant d’idées.

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Nouvelles découvertes sur la Banque d’Arbanats et ses billets de banques

Contexte historique

L’histoire de ce personnage est étonnante, sa vie très riche est un vrai roman. Elle est indissociable de ce XIX ème siècle où l’histoire sociale et politique de notre pays fut mouvementée. Maurice Lachâtre est né le 14 octobre 1814 à Issoudun, commune d’Indre-et-Loire. Il est le Fils du baron, Pierre Denis de La Châtre (1763, 1820), colonel d’Empire qui meurt alors que son fils n’a que 6 ans. Maurice suivi tout d’abord les traces de son père en entrant à l’école militaire au Prytanée de La Flèche en 1826, puis à l’École Saint-Cyr. Il en est renvoyé en 1831, après avoir participé à une manifestation anti-royaliste et anticléricale. En 1832, il rejoint de nouveau l’armée et participe aux combats contre les troupes d’Abd-el-Kader en Afrique du Nord.

Il se détourne par la suite de cette voie pour rentrer dans les rangs des Saint-Simoniens. Ce mouvement tient son nom du comte de Saint-Simon qui s’oppose au capitalisme bourgeois de cette seconde partie du XIXème siècle. Cette idéologie repose sur une doctrine socio-économique et politique dont l’influence fut importante au XIXᵉ siècle. Elle préconise un changement de société : « pour une société fraternelle dont les membres les plus compétents (industriels, scientifiques, artistes, intellectuels, ingénieurs…) auraient pour tâche d’administrer la France le plus économiquement possible, afin d’en faire un pays prospère, où règneraient l’esprit d’entreprise, l’intérêt général, la liberté, l’égalité et la paix ».

A partir de 1835, Maurice de La Châtre s’installe dans le Var, il s’établit au Muy et travaille chez un menuisier. Pour cause de propagande, la police arrête le jeune militant saint-simonien, avec quelques difficultés, le 11 avril 1835. Arrivé à Paris en 1839, il travaille pour un éditeur parisien, Robert Arnault, et apprend les métiers de la librairie et de l’édition. Pourtant fasciné par les métiers de l’édition, il commence d’abord par fonder sa première banque, la banque des échanges de Paris nommée “Société Delachâtre et Rivail”, avec Hippolyte Rivail, futur Allan Kardec, roi du spiritisme !, avec un Capital de garantie d’un million de francs.

Par la suite, il commença sa carrière d’éditeur en publiant les Crimes célèbres d’Alexandre Dumas. Il édita ensuite, Fourier et son système, Zoé Gatti de Gamond en 1840, l’Organisation du travail de Louis Blanc (3e éd.), et les Fragmens historiques par notre futur empereur, Louis-Napoléon Bonaparte en 1841. Durant la période 1841-1843, il fut un proche de Louis-Napoléon Bonaparte qui lui confia l’Analyse de la question des sucres, avant de s’en écarter et de se rapprocher du mouvement Fouriériste. Durant ce début de carrière d’éditeur, il rédigea une Histoire des Papes, Mystères d’iniquités de la cour de Rome, son œuvre la plus importante, qui parut en dix tomes illustrés en 1842 et 1843 et qui allait connaître plusieurs rééditions et traductions. En 1845, il rachète à Balzac, ruiné, la propriété des Jardies. Il entreprend la rédaction de son Dictionnaire universel et encyclopédique illustrée à la manière de l’Encyclopédie de Diderot. Il y expose, sous couvert du dictionnaire, ses théories sociales et politiques. Tous ces ouvrages sont vendus à prix modiques et par abonnement pour que le plus grand nombre puissent les acquérir. Il fit bien d‘autres publications tout au long de sa vie.

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Le billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

Une très rare photo de Claude Maurice de La Châtre devenu Lachâtre,
Il a en effet fait enlevé la particule de son nom
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Les projets politiques et sociaux de Maurice Lachâtre

Sa conception de la république démocratique et sociale montre la multiplicité de ses influences. Certaines idées sont empruntées à Fourier comme par exemple le sujet du « travail alterné par courtes séances, mais il est plus proche de Proudhon, notamment sur la promotion du petit propriétaire-exploitant. Paradoxalement, Lachâtre à cette période se présente comme le disciple du communisme chrétien, Étienne Cabet !

Lachâtre, promeut l’école gratuite et obligatoire, le droit au travail, l’abolition des octrois et des douanes, une nouvelle organisation du travail plus juste, il veut diminuer les impôts, une justice gratuite, et il est pour le maintien du principe de la propriété « comme nécessaire à l’existence de la société », la création des banques d’échanges pour avoir accès aux crédits gratuits…

 

Les fondements de la création du phalanstère du Domaine d’Arbanats

Il s’installe par la suite en Gironde, d’abord à Draguignan, puis acquiert le château d’Arbanats et ses terres, le 1er juin 1847, un domaine de plus de 100 hectares, planté en vignes.

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Le billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

Le billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre
Construit pour Jean de Bonnot, 1er président au parlement de Bordeaux, sous le règne de Louis XVI, ce château est achevé en 1783. Il sert de résidence de campagne. La demeure passe ensuite à la famille Daguzan, qui la revend à Claude Maurice de la Châtre.

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Il se marie, le 12 juillet 1848 à Bordeaux, avec Louise Teyssier (1828 – ?). ils ont eu 2 filles. Il y fonde sa propre école, ou il désirait mettre en pratique ses idées sociales et permettre au plus grand nombre d’accéder à une instruction gratuite, obligatoire, professionnelle et laïque. Le tribunal de Draguignan le condamna pour ouverture de cette école sans autorisation. En 1849 il commence la publication des Mystères du peuple, d’Eugène Sue.


En 1852, il divise son domaine d’Arbanats pour en faire un phalanstère « une commune-modèle », dans l’espoir que ce type de communauté serve de modèle et s’implante partout en France. Il y mit en pratique ses idées fouriéristes. 
Les terres sont divisées en parcelles et vendues à crédit aux exploitants qui deviennent ainsi propriétaires du sol qu’ils travaillent. Les ventes sont faites à des conditions accessibles à tous. Au total, 103 « cultivateurs pauvres  » achèteront des terrains.


Ce phalanstère allait regrouper une banque communale, une caisse mutuelle dépendant de la banque, deux écoles, une de garçons et une de filles, une crèche, un dispensaire homéopathique, une caisse de retraite, des magasins communaux qui achètent la production des petits producteurs du domaine. 
Il reçoit dans son domaine, Louis Blanc, Auguste Bianchi en 1871, Eugène Süe et George Sand, tous intéressés par ses expérimentations.

Si la création de la commune modèle a permis à Lachâtre de mettre en pratique ses idées sociales, la création d’une banque a permis aussi a palier à la crise financière de 1848 qui a provoqué une déflation brutale, en rendant plus aiguë la pénurie de numéraire et la hantise de la cessation de paiement, c’est-à-dire de la faillite. Elle détruisit le système de crédit laborieusement mis en place au cours de la Monarchie de Juillet et eut au moins le mérite de susciter des solutions inédites : comptoirs d’escompte à Paris et en province en 1848, caisses d’escompte en 1852, caisse centrale des sociétés de crédit mutuel au service de l’artisanat et du commerce et les banques d’échanges comme celle de Maurice Lachâtre en 1856.

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La banque communale d’Arbanats, une banque d’échange
Raison sociale : « Crédit gratuit mutuel, Mobilier, Personnel et Foncier. » Maurice Lachâtre, directeur.

Inauguration : le 1er juillet 1856
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La banque communale d’Arbanats, une banque d’échange Raison sociale : « Crédit gratuit mutuel, Mobilier, Personnel et Foncier. » Maurice Lachâtre, directeur.ooo

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Elle fonctionne sur le principe d’une banque d’échange, système en vogue dans le courant social de cette époque. Proudhon en fonda une à Paris dès 1849, nommée la Banque du Peuple, dont Maurice Lachâtre s’en inspira certainement pour créer la banque d’Arbanats. Cette banque, active dès 1856, assure le financement du phalanstère en faisant tout d’abord bénéficier du crédit gratuit, les acheteurs de parcelles. Elles fonctionnent au profit de ceux-là même qui forment sa clientèle. Son cercle des opérations se situe sur tous les pays situés sur la ligne du chemin de fer de Bordeaux à Langon; Bordeaux Bègles, Villenave, Cadaujac, Saint-Médard, Beautiran, Portetz, Podensac, Cérons, Barsac, Preignac, Langon et dans les communes qui rayonnent d’Ouest en Est.

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Le billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

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Le fonctionnement de cette banque s’articule autour de 3 principes qui, à l’époque, étaient révolutionnaires :

Suppression du numéraire
: la Banque supprime les encaisses métalliques, mais émet des bons de consommation contre espèces ou en produits et denrées en cours, payables à vue à tous les sociétaires du domaine. Pour autoriser cet affranchissement du billet de banque, considéré comme un bon de consommation, il fallait changer d’abord le principe même de la banque, et ceci grâce au crédit mutuel et gratuit. A l’époque, l’idée de concevoir un billet de banque qui ne soit pas échangeable contre des pièces circulantes ou un certain poids d’or, n’avait pas véritablement l’adhésion des économistes.

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Gratuité du crédit
: la Banque ne prélève aucun intérêt mais des frais de commission et d’administration de l’ordre de 0,25 à 0,5 % de la valeur de l’avance, prélèvement qui permet une rétribution minime sur frais et salaires.
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L’échange mutuel : ce principe est censé permettre aux travailleurs de procéder à des échanges sur un pied d’égalité et de réciprocité. L’objet de l’échange est vendu et acheté à une valeur juste pour les deux parties. Le vendeur connaît la valeur de l’objet qu’il propose, ce qu’il lui a coûté (en matières premières et heures de travail), et l’acheteur sait quelle valeur il peut accorder à l’objet de l’échange. Sur cette base, le vendeur et l’acheteur peuvent s’accorder sur un prix.

Dans des correspondances de la banque d’Arbanats, nous apprenons qu’en 1857 :
– elle finance la création de plusieurs magasins communaux et s’occupe de l’organisation du « cheptel gratuit ».
– la mutuelle crée une Assurance mutuelle « contre la mortalité des bestiaux, sous auspices de la Banque communale d’Arbanats ». L’assurance mutuelle réunit des propriétaires qui prennent l’engagement les uns envers les autres de se couvrir réciproquement et équitablement en cas de problème.

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Les billets de la banque d’Arbanats


En 1856, il fut décidé de la création de 3 valeurs de billets pour permettre les échanges des produits de la commune et de ses environs. 


Le billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre


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La 1er maquette du billet avec souche,
présenté par la banque et retrouvé dans ces archives 

10 francs de 1856 – Banque d’Arbanats

 

Le billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

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Le billet de 5 francs de la banque d’Arbanats – Type 1856, modèle définitif

Cette magnifique coupure est graphiquement plus élaboré que la première version. Un soin particulier a été apporté à la gravure qui est d’une grande finesse. Comme beaucoup de billets de banque de cette époque, cette coupure est uniface et de grand format (18,7 cm sur 30 cm). le format final après coupe devait être plus petit. La création du dessin fut confiée à Pierre-Amédée Varin (1818-1883), artiste graveur à l’aquatinte, à la manière noire à l’eau-forte. Aîné d’une fratrie de deux frères et une sœur, tous artistes. Joseph Varin leur père, était également artiste et professeur de dessin. Et enfin, leur aïeul, Jean Varin fût graveur de médailles et des monnaies sous Louis XIII et Louis XIV.

 

 

Le billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

 

 


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Le dessin, de forme ovale comme pour les billets contemporains de la Banque de France, illustre les idéaux de Maurice Lachâtre. On y trouve uniquement des symboles du monde de l’agriculture : travail des champs, élevage d’animaux (vaches, moutons), ruche, les outils du producteurs avec le socle, la charrue, la faulx et la faucille. En haut de la vignette on trouve un personnage allégorique avec à sa gauche une ancre marine et à sa droite le blason de la ville de Bordeaux. La coupure est daté de 1856, en bas à droite de l’illustration.

Ces billets comportent une échéance, et doivent être échangés en produits ou denrées suivant des cours déterminés ou éventuellement en espèce : « Le remboursement est facultatif pour la banque, le porteur des billets ne peut l’exiger que dans le cas où il ne trouverais pas dans les magasins une valeur supérieure d’au moins un dixième à la somme de ses billets en denrées et produits de la commune. »

Tous les billets de la banque sont payable à vue en marchandises et facultativement, pour la banque, en espèces, c’est-à-dire qu’elle se réserve expressément de ne donner de l’argent en échange des billets qu’après la vente des produits et suivant l’ordre de dépôt desdits billets. Les porteurs qui voudront échanger leurs billets contre des espèces devront les déposer à la caisse et attendre que la banque leur ait fait connaître le moment où elle aura réalisé des fonds pour venir toucher le montant, suivant l’ordre du dépôt effectué. Ils reçoivent en échange un bon ainsi conçu (voir ci-dessous).

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Bon d’échange, échangeable en billets de la banques d’Arbanats ou en marchandises – 1857

billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtreooo

 

Récapitulatif de la gamme prévu et Billets recensés

Seulement 5 billets de francs sont recensés, dont 3 avec photos. Les billets connus sont tous non émis.

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5 Francs – type 1856, modèle définitif
Non émis, avec souche
format : 18,7 cm x 30 cm
Impression lithographique noir

Cotation : Prix réalisé dans Papier Monnaie 292 200.00 €


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Billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

Billet avec tampon

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Billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

Billet provenant d’une vente de CGB, catalogue « Papier Monnaie 29 »
Au dos au crayon « par Varin » qui est le nom de l’artiste graveur

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Billetoo

Billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

Collection particulière

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10 Francs – type 1856, modèle définitif
Bien qu’annoncé dans sa documentation, ce billet n’est actuellement pas connu avec son graphisme définitive

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100 Francs – type 1856, modèle définitif
Idem, ce billet n’est actuellement pas connu

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Le bon est attaché à une souche qui reprend le numéro du bon, le numéro de série, sa date de création, sa date d’échéance et la signature du caissier et du directeur.

 

Billet de 5 francs de La Banque Communale d'Arbanats, fondée par Maurice de La Châtre

 

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L’impression est confiée à la maison Drouart, 11 rue du Fouarre à Paris. Drouart est un imprimeur bien connu à l’époque, son atelier se trouve proche de notre Dame, sur la rive gauche, dans le quartier de la Sorbonne du 5ᵉ arrondissement de Paris.

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La rue Fouarre, vue de la rue Galande avec au fond Notre Dame, vers 1866. La maison Drouart se trouve sur le coté droit de la rue aujourd’hui disparu lors de l’élargissement en 1888

 

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Ces très rares bons qui nous sont parvenus à ce jour n’ont pas circulé et l’activité de cette banque semble avoir été de courte duré. En effet, Maurice Lachâtre avait gardé son activité d’éditeur contestataire et en 1857, 60 000 exemplaires des Mystères du peuple qu’il avait publié furent saisis dans sa maison d’édition à Paris. Le tribunal condamna Lachâtre à un an de prison, 6000 F d’amende et deux ans de contrainte par corps, et il ordonna la destruction des clichés et de l’ouvrage. Le 14 juillet 1858, Maurice Lachâtre fut à nouveau condamné comme auteur du Dictionnaire universel à 6000 francs d’amende et cinq ans de prison. Tandis que l’ouvrage était saisi et détruit, il dut se réfugier à Barcelone.


Pendant cette période d’exile, il correspond avec Jean-Pierre Béluze, ancien ouvrier ébéniste originaire de la Loire, cabétiste depuis 1846. Béluze crée en septembre 1863 la Société du Crédit au travail, qui est à la fois une caisse d’épargne pour les travailleurs et une banque pour les sociétés coopératives. Lachâtre ne peut revenir en France qu’en novembre 1864. Aussitôt rentrer à Paris, il reprend ses activités d’éditeur et jusqu‘à sa mort, le 9 mars 1900, Lachâtre ne cessa d’être actif. Sa librairie appelée « Librairie du Progrès » lui survivra et, en 1914, on pourra lire dans la brochure publiée pour le centenaire de sa naissance : « La Librairie du progrès n’est pas une entreprise commerciale ; son but est de répandre les meilleurs ouvrages qui ont pour objectif la propagande des idées d’avant-garde. » Mais qu’en est-il de la Banque d’Arbanats ? les recherches n’ont pour l’instant pas permis de connaitre la durée de son activité.

Le parcours idéologique de Lachâtre a été sinueux et il aura connu le succès comme l’exil. Il fût un expérimentateur de différents courants humanistes de son époque, il a emprunté à chacun ce qui lui semblait de meilleur tout en manifestant une grande liberté avec ces différentes théories. Depuis sa naissance, Lachâtre aura traversé sept régimes politiques, trois révolutions et de nombreuses insurrections. Il est à l’image de ce XIX ème siècle qui se cherche, à la quête d’un idéal jamais atteint.

 

Les recherches continuant, cette article sera l’objet de mises à jour ultérieures.

 

Olivier Bocquet
Numismate, passionné par l’histoire
sous l’angle numismatique

 

Appel à nos amis lecteurs !
Si vous avez des informations, des billets de la banque ou des documents relatifs à la Banque d’Arbanats ou au phalanstère, je serai ravi de pouvoir échanger avec vous.  Merci par avance

 

Sources :


Fond d’archives de la banque d’Arbanats,
Maurice Lachâtre., éditeur socialiste (1814-1900), Editions Lambert-Lucas, (2014),
Jean-Yves Mollier (éds.) Cinq centimes par jour. Méthodes commerciales d’un éditeur engagé, Publications de l’Université de Rouen et du Havre, (2008),
Le monde perdu de Maurice Lachâtre (1814-1900), éd. Honoré Champion, (2006),
NUMISMAG©


1 Commentaires

  1. Braitberg

    16th Fév 2021 - 10 h 54 min

    Cher monsieur,
    J’ai lu avec un grand intérêt votre passionnante étude sur Maurice Lachâtre, personnage que je découvre seulement maintenant, bien qu’habitant en Gironde…, à l’occasion d’un article que je prépare pour Franc-maçonnerie magazine.
    Je ne crois pas que Lachâtre fut franc-maçon, et peut-être avez-vous des informations à ce sujet. Mais il aurait pu l’être tant les idées qui étaient les siennes, et son goût pour l’ésotérisme, rejoignent celles de nombreux francs-maçons de cette époque, à commencer par Proudhon.
    Quoi qu’il en soit, savez-vous s’il existe en Gironde, à Arbanats ou ailleurs des archives que je pourrais consulter à propos de Maurice Lachâtre.
    Bien cordialement
    Jean-Moïse

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