Le cabinet des Médailles de la BnF- Interview de Frédérique Duyrat

Le cabinet des Médailles de la BnF- Interview de Frédérique Duyrat

Le département des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque Nationale de France ou « Cabinet des médailles » est né de la collection des rois de France rassemblée dès le Moyen Âge. Ce département est aussi le plus ancien musée de France, ouvert au public dès le milieu du XVIIIe s. Héritier du Cabinet des rois de France, il vit actuellement une transformation majeure. En effet, de longs travaux d’aménagements, de restauration aboutiront à une nouvelle organisation des espaces muséographiques. La réinstallation définitive des collections et du personnel, ainsi que son ouverture au public sont prévues en 2019-2020. Frédérique Duyrat est le Directeur du Département des Monnaies, médailles et antiques de la BnF rue de Richelieu.

Je la remercie de m’avoir reçu et accordé du temps pour cette interview au sein du Cabinet des médailles (notamment en cette période particulièrement chargée pour elle), et ce, afin que les lecteurs de NUMISMAG puissent aller à la rencontre de la chercheuse et directrice de ce département. Elle vous fait découvrir les collections, l’avenir du département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France.

 

Madame Duyrat, depuis septembre 2013, vous êtes Directeur du département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, conservateur général des bibliothèques depuis 2015. Quel a été votre parcours avant d’arriver à la BnF ?

J’ai été maître de conférences en histoire grecque à l’université d’Orléans et chercheur associé à l’Institut de recherche sur les archéo-matériaux – Centre Ernest-Babelon, un laboratoire du CNRS spécialisé notamment dans l’analyse non destructive des métaux, tout particulièrement des métaux monétaires. Je suis l’auteur d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches sur la Syrie antique fondés principalement sur des corpus monétaires. Mes travaux se concentrent à présent sur le monnayage d’or au nom d’Alexandre le Grand. Je suis entrée à la BnF en 2010, comme conservateur des monnaies grecques. Dans ces fonctions, j’ai conduit un projet de numérisation qui a permis de mettre l’intégralité des 121 300 monnaies du fonds en ligne. Je suis actuellement rattachée à l’équipe de recherche Orient et Méditerranée – Mondes sémitiques et à l’école doctorale de l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne.

 

En quoi consiste plus précisément cette fonction ?

C’est une responsabilité administrative et scientifique sur le personnel du département (22 personnes) et la collection de 600 000 monnaies et médailles et 42 000 objets. Cela recouvre donc des activités très variées qui vont de l’administration quotidienne au suivi de tous les dossiers ouverts par le déménagement : les travaux, la rénovation des espaces patrimoniaux, la refondation du musée. L’activité scientifique est l’un des points forts du département avec douze projets de recherche actuellement financés par la BnF sur fonds propres et par des organismes financeurs (Agence nationale de la recherche, Labex les Passés dans le présent, régions, Europe, etc.). L’une des activités qui s’est beaucoup développée avec le grand chantier de rénovation est la recherche de mécénat. Une souscription publique est actuellement en cours pour aider à la rénovation du « salon Louis XV ». Ce nom désigne en fait le Cabinet des médailles royal du XVIIIe s. dont le décor a été déplacé dans le bâtiment construit au début du XXe s. par Jean-Louis Pascal.

Ce déménagement a permis la construction de nouvelles salles pour accueillir les collections devenues trop nombreuses pour le cabinet du XVIIIe siècle. Mais son décor peint par François Boucher, Charles-Joseph Natoire et Carle Van Loo dans les années 1740, les médailliers sur consoles rocaille et la grande table de travail de la même époque ainsi que les chaises signées par Cresson ont été sauvés de la destruction et soigneusement remontés dans cet espace. Après restauration, il sera ouvert au public car il fera partie du parcours muséographique.

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Sources Photos: gallica.bnf.fr

Le salon Louis XV –  Cabinet des médailles royal
Le cabinet du Roi a été restitué par l’architecte Jean-Louis Pascal tel qu’il se trouvait à l’origine dans l’hôtel de Nevers sur la rue de Richelieu où il était installé depuis 1741. Il a été réinstallé en 1904 dans le nouveau quadrilatère Richelieu et inscrit dès 1925 à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.

 

 Sources Photos: gallica.bnf.fr

Médaillier sur console rocaille par Jacques Verberckt, 1704-1771 dans le Cabinet du roi, Salon Louis XV

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 Sources Photos: gallica.bnf.fr

© Photo: Jean-Christophe Ballot / BnF

 

 

Quels sont vos domaines de prédilection en numismatique ?

Je suis spécialiste de numismatique grecque. J’ai beaucoup travaillé sur l’époque hellénistique, notamment en Méditerranée orientale (Syrie, Thrace et de plus en plus la Macédoine). J’ai écrit une thèse sur un cité phénicienne à l’époque hellénistique : Arados. Durant les dix dernières années, je me suis consacrée à l’étude des trésors monétaires et de la source d’information qu’ils représentent sur la circulation des stocks métalliques, le rôle des guerres dans leur enfouissement, les informations historiques très riches qu’ils nous apportent . Je dirige aussi le programme de recherche Trouvailles monétaires de la BnF qui, depuis 1978, signale les trésors monétaires découverts en France. Une version en ligne est actuellement en cours de construction . A partir de cette année, je vais aussi co-piloter un programme de recherche européen JPI-CH appelé ARCH qui permettra de décrire intégralement la collection de monnaies grecques de la BnF et de l’utiliser pour construire un portail général sur la monnaie grecque.

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Ce portail sera développé par l’université d’Oxford et aura vocation à être une porte d’accès aux collections qui sont déjà en ligne. L’université de Valence, en Espagne, est aussi partenaire. Elle mettra en ligne un portail de 100 000 monnaies ibériques antiques. Avec la masse documentaire rassemblée dans ce projet, nous conduirons collectivement une étude historique sur le sud-ouest de l’Europe avant l’arrivée des Romains (Gaule et péninsule ibérique). Ce sont une région et un période passionnantes où coexistent des Celtes, des Ibères, des Puniques, des Grecs… Par ailleurs, je consacre mes travaux personnels au monnayage d’or d’Alexandre le Grand.

 

 

Compte-tenu de vos fonctions, vous reste-t-il encore suffisamment de temps pour la recherche ?

Très peu. La période que traverse le département, avec un déménagement complet des collections, des personnels et d’une partie des décors historiques conduit à un surcroît significatif d’activité administrative. La BnF m’a accordé un congé exceptionnel d’un mois en 2017 sur invitation de l’Heberden Coin Room, à l’Ashmolean Museum, et de Wolfson College à Oxford. Autrement je poursuis mes travaux de recherche sur mes congés.

 

 

Pouvez-vous nous présenter le Cabinet des médailles aujourd’hui appelé département des Monnaies, médailles et antiques. Comment a-t-il été créé ?

Il n’y a pas de date de fondation du Cabinet des médailles. Il trouve son origine dans la cassette royale et dans les collections personnelles des rois de France. Les œuvres les plus anciennes – des camées – sont signalées dans les collections dès la fin du XIVe s. dans les inventaires des biens de Charles V. Louis XIV a néanmoins joué une rôle fondateur en acquérant avec passion monnaies et objets, et en donnant lui-même à la monnaie et à la médaille un rôle important dans la construction du discours politique autour de son règne. Le Cabinet des médailles est le lieu de mémoire de cette passion royale et de ses déploiements. Du XVIIIe à nos jours, les enrichissements se sont poursuivis sous l’impulsion des gardes du cabinet du roi, nom donné à mes prédécesseurs, et de grands collectionneurs. La Révolution a aussi beaucoup contribué à l’accroissement des collections du Cabinet des médailles.

 

Page de titre du premier volume des inventaires dressés par Pierre Rainssant et Jean Vaillant,
sur ordre du marquis de Louvois, des médailles antiques et modernes de Louis XIV.

 

Camée »Buste de Minerve »

Monture de Josias Belle 18e siècle
Camée antique : entre IIIe siècle av. J.-C. et Ier siècle av. J.-C.

Collection du roi Louis XIV, Cabinet des médailles
Entré dans les collections du roi avant 1664

 Sources Photos: gallica.bnf.fr

 

Ce cabinet numismatique a la particularité d’être au sein d’une bibliothèque et non dans un musée comme dans la plupart des pays. Est-ce une force ou une faiblesse ? Cela impose-t-il des contraintes ?

Le Cabinet des médailles a été associé à la bibliothèque du roi en 1666, après que le garde du Cabinet ait été assassiné lors d’un cambriolage des collections alors conservées au Louvre. Cette décision de Colbert visait aussi à rapprocher collections et livres qui permettaient de les étudier. L’association d’une collection de type muséal et d’une bibliothèque était courante jusqu’au milieu du XIXe s. Le développement autonome des musées a modifié ce paysage mais de nombreuses bibliothèques ont aujourd’hui encore des collections qui relèvent des musées. La bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg en est un bon exemple (collection de monnaies alsaciennes de la BNU sur Gallica – Marque blanche.

La BnF apporte au Cabinet des médailles des ressources qui sont peu développées dans les musées. Le déploiement des collections en ligne dans des conditions parfaites d’interopérabilité donne ainsi des possibilités de rayonnement qui sont rares dans les musées. La collection de 100 000 imprimés du département, une des plus remarquables au monde pour la numismatique et la glyptique notamment, offre aussi d’excellentes conditions d’étude des collections. Le musée, aujourd’hui fermé pour travaux, donnera une nouvelle visibilité aux œuvres lors de sa réouverture au public en 2021.

 

 

Depuis quelques années et jusqu’en 2021, des travaux de rénovation de grande ampleur sont engagés à la bibliothèque Richelieu. L’ensemble du département et des collections a dû déménager. Où sont entreposées les collections de monnaies et médailles ?

Le département a entièrement déménagé en 2016, après plusieurs années de préparatifs de ce déménagement. Les deux tiers des monnaies et médailles ont été envoyés dans des chambres fortes de la Banque de France et ne sont plus accessibles au public jusqu’à la réouverture. Le tiers restant a été choisi en fonction des travaux en cours ou annoncés par les chercheurs et les équipes de recherche. Les 42 000 objets restent consultables.

Deux tiers des fonds d’imprimés sont sur un site extérieur et ne peuvent être consultés que sur demande spécifique au département. Le tiers restant est disponible normalement dans la salle de lecture temporaire ouverte dans la partie rénovée, 58 rue de Richelieu.

Ce déménagement a permis de faire un vaste récolement des collections, une évaluation de leur situation sanitaire, de mettre en œuvre un plan de restauration et de créer des conditionnements pérennes qui permettent la manipulation et la conservation sur la longue durée. Pour déplacer 600 000 monnaies et médailles, il a fallu mettre en place une chaîne de conditionnement des tiroirs à monnaies extraits des médailliers. Cette expérience a engagé la totalité des agents du département et nous a permis d’acquérir des compétences que nous avons ensuite relayées sur le site internet de la BnF. Nous avons eu le plaisir de voir cet article repris par d’autres institutions qui devaient aussi déplacer leurs collections.

Le monde grec et les provinces de l’Empire romain représentent 121 300 monnaies, les monnaies celtiques 10 500 auxquelles étaient historiquement ajoutées les 2000 monnaies de Marseille grecque située sur le territoire national. La République et l’Empire romain comptent 102 700 monnaies, Byzance et l’Orient latin 10 600, les monnaies françaises depuis les Mérovingiens 40 900, les monnaies étrangères depuis le Moyen Age 110 000 monnaies. A ces ensembles s’ajoutent 150 000 médailles et 43 200 jetons français et étrangers.

 

 Sources Photos: bnf

Le conditionnement des monnaies et médailles


Le Cabinet des Médailles n’a connu que très peu de déménagements depuis qu’il a quitté le Louvre pour rejoindre la Bibliothèque royale, rue Vivienne, en 1666, En 1684 il a été renvoyé auprès du roi, à Versailles, en 1720 il est revenu à la Bibliothèque, à l’hôtel de Nevers rue Colbert, en 1865 il a été déplacé rue de Richelieu, et en 1917 rue Vivienne. Le temps écoulé dans ces murs ne rend que plus considérable l’entreprise du transfert des collections du département. Pour cela, une vaste campagne de récolement, de numérisation et de conditionnement a commencé en 2011.

Ce déménagement a permis de prévoir des procédés de conditionnement adaptés à chaque catégorie d’objets conservés dans les collections : les monnaies, les médailles, les objets. La bibliothèque fait elle aussi partie du voyage, avec plus de 900 mètres linéaires de livres récolés, mis en caisses et transférés à Bussy-Saint-Georges depuis le printemps 2014.


 Sources Photos: bnf

Plateaux avant emballage

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Quelles collections conserve le Cabinet des médailles aujourd’hui et quelles périodes couvrent ces collections ?

La bibliothèque nationale a une vocation universelle marquée qui se retrouve dans les collections du Cabinet des Médailles depuis ses origines. Les fonds antiques sont particulièrement remarquables et nombreux. Ils représentent une des plus importantes collections au monde hors de Grèce et d’Italie.

 

 

 

Cette pièce de 20 statères d’or (168g) au portrait du roi Eucratide Ier de Bactriane – 170-145 av. J.-C. est la plus grande monnaie d’or connue de toute l’Antiquité

Sources : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Statère d’or de Pyrrhus, roi d’Epire (318-272 av. J.-C.)

Sources : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Le Cabinet des médailles a échangé des monnaies et médailles  avec d’autres acteurs de la numismatique, pouvez-vous nous en dire plus ?

Les échanges de doubles étaient une pratique courante jusqu’à la fin du XXe s. Les monnaies étant des objets sériels, on considérait que les exemplaires de types déjà répertoriés dans les collections pouvaient être échangés contre des exemplaires absents des collections. Les partenaires de ces échanges pouvaient être des particuliers ou des marchands. Cette pratique a totalement cessé car les études de coins ont montré l’importance de connaître le plus grand nombre d’exemplaires possible d’un monnayage et la difficulté de la définition de la notion de double en numismatique.

 

Tétradrachme athénien (Ve s. av. J.-C.)

Sources : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Vous avez fait numériser l’ensemble des collections de monnaies grecques du Cabinet des médailles ? Cela concernait 121 300 monnaies. N’y avait-il jamais eu de projet de numérisation des collections avant cela ?

La BnF a entamé tôt la numérisation de ses collections mais les monnaies n’ont pas fait l’objet d’un programme spécifique avant celui que j’ai piloté en 2012-2013. Il a fallu créer une chaîne particulière de numérisation très différente de ce qui se fait habituellement à la BnF. Normalement, chaque œuvre reçoit une notice détaillée avant sa numérisation ce qui rend le travail préparatoire relativement long. Il se compense par le nombre de feuillets à numériser dans un livre, un manuscrit ou un album de gravures ou de photographies. Pour les monnaies, une notice ne donne lieu qu’à deux images : le droit et le revers. Le nombre de notices à créer est donc considérable au regard du nombre d’images produites. Nous avons donc pris le parti de créer des notices minimales qui ne renseignent que la région, l’atelier, l’autorité émettrice, la dénomination, le métal et le poids. Aujourd’hui, l’intégralité de ce fonds étant en ligne, c’est par le biais de programmes de recherche que les descriptions des types sont créées. Toute la collection grecque devrait ainsi être décrite en 2021. C’est un système vertueux, même s’il peut être frustrant de ne pas avoir toutes les données disponibles dès la numérisation.

 

 

 

Pourquoi avoir commencé par les monnaies grecques ?

Parce que j’en étais le conservateur et que c’était une proposition que j’avais faite lors de ma candidature à ce poste. Mais la BnF a ensuite décidé de poursuivre la numérisation des autres collections monétaires. Sont actuellement visibles en ligne non seulement les monnaies grecques et provinciales romaines mais aussi toutes les monnaies de la République romaine, l’une des plus belles collections au monde (22 700 monnaies), toutes les monnaies mérovingiennes et carolingiennes (6600 monnaies) et les monnaies d’or royales françaises.

 

 

Où en est l’avancement de la numérisation des collections ?

La campagne de prises de vue qui débutera à l’automne 2018 permettra de mettre en ligne l’intégralité du fonds français : 12 400 monnaies antiques (10 400 monnaies celtiques et 2 000 monnaies grecques de Marseille), 9400 monnaies féodales et 14 000 monnaies royales. S’y ajouteront 15 000 monnaies étrangères (Europe et Amériques), 20 000 jetons, 1700 monnaies byzantines et 3900 monnaies de l’Empire romain. L’objectif est que tous les fonds conservés par le département pendant les travaux de rénovation du site soient numérisés. Nous atteindrons ainsi un taux de numérisation de plus de 56% de la collection de monnaies et jetons.

 

 

Quelles sont les futurs grands projets du département des Monnaies, médailles et antiques ?

A court terme, la priorité est bien sûr donnée aux préparatifs de réinstallation dans les locaux historiques. Il faut prévoir l’implantation des collections dans des espaces complètement rénovés et dans du mobilier neuf, aucun médaillier ancien ne devant être réutilisé. Cela représentera donc un grand chantier de reconditionnement des collections. Tout cela se prépare dès à présent. En outre, le musée du département qui était très vieillissant sera complètement réorganisé : nouvelles salles ouvertes, nouvelles vitrines, intégration dans un parcours qui permettra aussi la présentation des prestigieuses collections d’autres départements de la BnF.

Dans le même temps l’activité continue avec les programmes de recherche nombreux et les collaborations avec d’autres institutions.

 

 

Liste de programmes de recherche en cours en 2018 au département des Monnaies, médailles et antiques :

 


Trouvailles monétaires – Quadriennal recherche de la BnF : http://actions-recherche.bnf.fr/bnf/anirw3.nsf/IX01/A2016000034_trouvailles-monetaires


PIM. Police de caractères pour les Inscriptions Monétaires – Quadriennal recherche de la BnF

http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX01/A2012003760_polices-de-caracteres-pour-les-inscriptions-monetaires


JPI-CH : ARCH. Ancient Coinage as Related Cultural Heritage / ARCH. Le monnayage antique, un patrimoine connecté

http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX01/A2018000016_arch-ancient-coinage-as-related-cultural-heritage


Labex les Passés dans le présent :

– Assyronline

http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX01/A2015000090_assyronline-humanites-numeriques-et-assyriologie-vers-une-histoire-online-du-proche-orient-ancien


– Corpus numérique des objets archéologiques à iconographie mythologique du Département des Monnaies, médailles et antiques de la BnF (ObjMythArcheo)

http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX01/A2013000461_corpus-numerique-des-objets-archeologiques-a-iconographie-mythologique-du-cabinet-des-medailles-de-la-bnf


– OPAL – the Oxford-Paris Alexander Project – Transnational Perspectives in a Digital Age

http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX01/A2015000496_opal-oxford-paris-alexander-project-perspectives-transnationales-a-l-ere-numerique


 

Projets avec la Région Centre

– AUREUS. Naissance du monnayage d’or romain : étude et caractérisation de l’or monnayé en Occident

http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX01/A2017000064_aureus-a-la-naissance-du-monnayage-d-or-romain-etude-et-caracterisation-de-l-or-monnaye-en-occident-de-la-fin-de-la-periode-hellenistique-au-premier-siecle-de-notre-ere

– ATMOCE. L’atelier monétaire gaulois de Cenabum. Production des bronzes carnutes IIe-Ier s. av. J.-C.

http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX01/A2018000021_atmoce-l-atelier-monetaire-gaulois-de-cenabum-production-des-bronzes-carnutes-iie-ier-s-av-j-c

– VisualCoins : un outil de représentation graphique des liaisons de coins

 https://bnf.hypotheses.org/2582

 

Projet ANR FRAL KOINON. Monnaies communes et identités partagées. Étude des structures et des identités partagées des états fédéraux grecs via l’analyse de la production et la circulation monétaires dans le Koinon étolien et des Koina du Péloponnèse (Ve-Ier siècles avant J.-C)

http://www.agence-nationale-recherche.fr/Projet-ANR-16-FRAL-0002

 

Pondera. An Online Database of Ancient and Byzantine Weights

https://pondera.incal.ucl.ac.be/

 

Digital Millin : l’Italie dessinée de l’Antiquité au Néoclassicisme – Labex CAP

https://www.inha.fr/fr/recherche/le-departement-des-etudes-et-de-la-recherche/domaines-de-recherche/histoire-de-l-art-antique-et-de-l-archeologie/digital-millin-l-italie-dessinee-de-l-antiquite-au-neoclassicisme.html

 

Quelques publications récentes du département :

Trésors monétaires. Tome XXVII. Monnayages de Francie des derniers Carolingiens aux premiers Capétiens, Paris, 2018.

http://editions.bnf.fr/tr%C3%A9sors-mon%C3%A9taires-xxvii

 

Eneko Hiriart, Catalogue des monnaies celtiques 2:  Les monnaies à la croix, BnF Editions, Paris, 2017.

http://editions.bnf.fr/catalogue-des-monnaies-celtiques-2-les-monnaies-%C3%A0-la-croix

 

Antony Hostein, Jérôme Mairat, Roman Provincial Coinage. Volume IX : de Trajan Dèce à Uranius Antonin (249-254), British Museum Press-BnF Editions, Londres- Paris, 2016.

http://editions.bnf.fr/roman-provincial-coinage

 

 

Un amateur en numismatique peut-il avoir accès au fond d’archives du cabinet pour ses recherches personnelles ?

La salle de lecture est largement ouverte. Il suffit de justifier d’une recherche qui nécessite l’accès à des ouvrages spécialisés pour obtenir une carte de lecteur de la BnF donnant accès aux ressources d’imprimés (monographies, périodiques, etc.) du département (informations sur la carte de lecteur). En cas de difficulté ou pour les ouvrages qui ne sont pas encore signalés dans le catalogue général de la BnF (catalogue.bnf.fr), il ne faut pas hésiter à écrire à l’adresse du département pour demander un renseignement ou vérifier la présence d’un ouvrage. Une application de réservation en ligne permet d’organiser sa visite et de commander des livres pour un jour donné .

Les collections de monnaies et médailles sont accessibles aux chercheurs sur rendez-vous avec un conservateur en en faisant la demande à l’adresse du département . Si un amateur prépare une communication pour une société savante, par exemple, il peut demander un rendez-vous en expliquant l’objet de son étude.

 

 

Faites-vous des acquisitions de monnaies et médailles contemporaines ?

Le département ayant le dépôt légal de la monnaie courante et de la médaille ne fait pas d’acquisitions dans ces domaines. De ce fait il ne dispose pas d’exemplaire des monnaies de collection émises par la Monnaie de Paris.

 

 

Vos publications

Liste disponible sur le site de mon équipe de recherche, Orient et Méditerranée – Mondes sémitiques (UMR 8167) :

 

 

Mme Duyrat, merci d’avoir répondu à nos questions et de nous avoir fait mieux connaitre ce fameux « département des Monnaies, Médailles et Antiques »  et maintenant nommé département «Temple » de la Numismatique française

Le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France ou « Cabinet des médailles » est né de la collection des rois de France dès le Moyen Âge. Les différents souverains ont rassemblé toutes sortes d’objets anciens précieux et rares :, orfèvrerie, pierres gravées et déjà sans doute des monnaies antiques, désignées sous le nom de « médailles ».  Au XVIIIe s., le Cabinet des Médailles a ouvert ses portes au public et peut à ce titre être tenu pour le plus ancien musée de France.

Sources et  Iconographie : Département des Monnaies, Médailles et Antiques BnF – gallica.bnf.fr -NUMISMAG©

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