Belle vente de monnaies Antiques – Maison de vente Chaponnière & Firmenich SA

Belle vente de monnaies Antiques – Maison de vente Chaponnière & Firmenich SA

La maison Chaponnière & Firmenich S.A. propose à la vente les collections de monnaies antiques de messieurs J.M.A.L. et P.J.H.D. Amis de longue date et amoureux de l’Histoire, ils ont su, au gré de leurs voyages, aiguiser leurs connaissances sur l’Antiquité. Grâce à une recherche rigoureuse et une grande érudition, ils ont, à eux deux, constitué un ensemble remarquable de plus de 1700 monnaies grecques, romaines républicaines, impériales et provinciales, celtes ainsi que byzantines, patiemment acquises entre 1970 et 2000.

Tant par leur volume que par leur diversité, ces collections présentent un grand intérêt. Elles offrent la possibilité de mieux cerner l’incroyable variété iconographique du monnayage antique. Elles donnent aux collectionneurs débutants ou aguerris l’opportunité d’agrémenter leurs collections avec des prix de départ attractifs. En bref, elles forment un ensemble rarement offert en une seule vacation.

Avec soin, la maison Chaponnière & Firmenich a sélectionné des monnaies présentées à l’unité ou regroupées dans des lots cohérents.

Vous trouverez notamment une très rare émission d’Alexandrie en bronze pour Antinoüs, favori de l’empereur Hadrien, une série de bronzes de la Grande Grèce et un choix de monnaies provinciales de la plus grande variété. Par exemple, deux médaillons de Stratonicea avec les bustes conjoints de Caracalla et Geta présentent les traces d’une damnatio memoriae !

Nous vous présentons une petite sélection de la Collection J. M. A. L. et P. J. H. D.

 

Leukippos et la fondation de Métaponte

Lot 31. GRÈCE. Lucanie. Métaponte, Pyrrhos d’Epeiros.
Tétrobole 280-279 av.


Obv. ΛEYKIΠΠ[OΣ]. Tête casquée de Leukippos à droite. Rev. [M-E] / ΣI. Deux épis d’orge. HN Italie 1630. UA. 2,72 g. XFF. De la collection J. M. A. L. constituée entre 1970 et 2000.

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Une sélection de bronzes de Grande Grèce de superbe qualité

 

Lot 38. GREECE. Sicily.
Akragas. Onkia 440-430 BC.


 HGC 2, 130; CNS 8. BR. 4.63 g. VFF. De la collection P. J. H. D. constituée entre 1970 et 2000.

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Lot 42. GREECE. Sicily. Akragas. Phintias, 287-279 BC. Bronze.


HGC 2, 168; CNS 119. BR. 2.58 g. VF. De la P. J. H. D. collection constituée entre 1970 et 2000. Un exemple particulièrement beau et attrayant.

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Lot 50. GREECE. Sicily. Himera. Hemilitron or Hexonkion 415-409 BC.


HGC 2, 479; CNS 35. BR. 2.29 g. XF. De la collection P. J. H. D. constituée entre 1970 et 2000.

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Lot 55. GREECE. Sicily. Kersini. Tetras 344-339 BC.


HGC 2, -; CNS III p. 322, 2 (uncertain mercenaries) BR. 5.57 g. XF. De la collection P. J. H. D. constituée entre 1970 et 2000. Extrêmement rare.

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Un chef-d’oeuvre de gravure siculo-punique

Lot 47. GREECE. Sicily. Entella. Tetradrachm 320-300 BC, Punic issue.


Obv. Tête d’Aréthuse à gauche, du maïs dans les cheveux, avec boucle d’oreille pendante et collier de perles, quatre dauphins autour. Rév. ‘MMḤNT (en punique). Tête de cheval à gauche, palmier derrière. HGC 2, 284 ; Jenkins Punic 171 (même matrice). AR. 17,17 g. Bel AU. De la collection J. M. A. L. constituée entre 1970 et 2000 ; Ex. Credit Suisse Zürich Monetarium 31, printemps 1991.

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Un classique statère de Philippe II de Macédoine, avec un pédigrée de 110 ans

Lot 93. GREECE. Macedonian Kingdom. Philip II, 359-336 BC.
Stater 323-315 BC, Pella.


Obv. Tête laurée d’Appolo à droite. Rev. ΦΙΛΙΠΠΟΥ. Biga conduit à droite, fulmen en dessous. Le Rider 172, 410 (cette pièce). AU. 8,55 g. XF+ légèrement patiné. Partie de la collection J. M. A. L. constituée entre 1970 et 2000 ; Ex. Collection Rous, vente Bourgey, 29-31 mai 1911, lot 91 ; Ex. Münzen und Medallien AG Basel list 575, mai 1994, lot 5.

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Un denier républicain évoquant les égouts de Rome

Lot 250. ROMAN REPUBLIC. L. Mussidius Longus.


Denier 42 av. J.-C., Rome. RRC 494/42b. AR. 3,74 g. XFF. De la collection J. M. A. L. constituée entre 1970 et 2000. Le revers montre le sacrum cloacinae, devant la basilique Aemilia, qui était l’une des principales grilles d’égout nommée « cloaca maxima ».

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Le culte d’Artémis à Ephèse

Lot 279. EMPIRE ROMAIN. Ionie. Claude Ier, 41-54. Cistophorus 41-42, Ephèse.


PC 2222. AR. 10,74 g. VF-XFF. De la collection J. M. A. L. constituée entre 1970 et 2000 ; Ex. Münzen und Medallien AG Basel liste 500, juin 1987, lot 34. Situé sur un très ancien lieu de culte à Artémis, le temple d’Éphèse ou Artémision était l’une des sept merveilles du monde. Sa construction fut financée par le célèbre roi de Lydie, Crésus. Ses dimensions étaient colossales, environ 138 m de long et 72 m de large. C’était également le premier établissement bancaire du monde antique. Compte tenu de son importance, le temple attirait un grand nombre de pèlerins et des dons étaient faits par différents rois et villes voisines. Bien que détruit en 356 avant J.-C. par un incendie criminel, déclenché par un pauvre hère nommé Erostratus (son ambition étant de laisser son nom à la postérité), le temple a été reconstruit à l’identique par différentes villes qui bénéficiaient de sa fonction de banque à l’époque d’Alexandre le Grand. La représentation de ce temple sur les Cistophores donne une idée de la taille et de la magnificence de ce chef-d’œuvre de l’architecture antique.

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Les monnaies du damné 

La damnatio memoriae « ou littéralement la damnation de la mémoire » est à l’origine un ensemble de condamnations post mortem à l’oubli, utilisée dans la Rome antique. La damnatio memoriae est votée par le Sénat romain à l’encontre d’un personnage politique. Elle consiste essentiellement à effacer la personne concernée des archives historiques. Seuls, les coupables convaincus de crime contre l’État pouvaient encourir une peine aussi sévère, même si avec le temps d’autres types d’accusations purent valoir au coupable le même genre de peines.

 

Lot 410. EMPIRE ROMAIN. Carie. Caracalla et Geta. Médaillon 197-211, Stratonicea.


Obv. Bustes de Caracalla à droite et de [Geta] à gauche, tous deux lauriers, drapés et cuirassés ; contremarque : tête laurée casquée de Caracalla dans un cercle incisé. Revers : Hécate debout à gauche, tenant une patère au-dessus d’un autel et un flambeau. SNG von Aulock -. BR. 31,60 g. F+. De la collection J. M. A. L. constituée entre 1970 et 2000.le portrait de Geta a été effacé comme Damnatio memoriae après son assassinat en 212 par son frère, Caracalla. Contremarque du buste de Carcalla.

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Lot 411. EMPIRE ROMAIN. Caria. Caracalla et Geta. Médaillon avant 209,Stratonicea.


Obv. Bustes affrontés de Caracalla à droite, lauré, drapé et cuirassé, et de [Geta] à gauche, tête nue, drapé et cuirassé ; contremarques : buste lauré et drapé à droite dans un ovale incisé. Rev. Hécate debout à gauche, tenant une patère et un flambeau ; à gauche, un chien debout à gauche. SNG von Aulock 2692. BR. 21,10 g. Taillé en VG, usiné ou retouché car tooled. Partie de la collection J. M. A. L. constituée entre 1970 et 2000.le portrait de Geta a été effacé comme Damnatio memoriae après son assassinat en 212 par son frère, Caracalla. Contremarque du buste de Carcalla.

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