Jeunes numismates de l’ANC: la relève est assurée!

Jeunes numismates de l’ANC: la relève est assurée!

  • novembre 12, 2019
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Samedi 26 octobre se tenait à la Chapelle Saint Mesmin un colloque de la SENA, organisé avec le soutien de l’ANC (Association Numismatique du Centre). Celui-ci portait sur les monnayages ayant circulé dans l’Orléanais.

Parmi les intervenants, trois jeunes numismates ont notamment retenu l’attention de la salle. Tous trois ont moins de trente ans et sont adhérents de l’ANC. Nous avons décidé de leur donner la parole afin qu’ils nous précisent comment est né leur passion et comment ils la vivent.

La relève de l’ANC est en tout cas assurée.

Mais laissons la parole à Geraldine Romance LEMOINE, Anne Charlotte ERRARD et  Bastien JOUDIOU!

 

Jean Pierre SUEUR, sénateur de la circonsription d’Orleans

 

Michel SAPIN homme politique et numismate

 

Les jeunes de l’ANC

 


Geraldine-Romance LEMOINE


Geraldine Romance LEMOINE

 

1/ Courte présentation – Votre formation universitaire est elle en lien avec la numismatique ?

Je m’appelle Géraldine-Romance Lemoine, j’ai 26 ans et je vis à Orléans depuis 2014 pour mes études. J’ai une licence en histoire parcours patrimoine et culture. Je suis actuellement en deuxième année de Master Pouvoirs Cultures et Sociétés. J’ai eu de l’initiation à la numismatique en deuxième et troisième année de licence et en première année de master.

2/ Qu’est-ce qui vous passionne dans la numismatique ?

Ce qui m’intéresse avant tout c’est de pouvoir collectionner des objets du passé qui ont eu une histoire. Cela permet également de toucher du doigt d’autres sciences comme l’économie, les statistiques, les mathématiques, la politique aussi. Il y a quelque chose d’universel dans la numismatique.

3/ Quel a été l’événement déclencheur de votre vocation de collectionneur (-euse)?

Hum…difficile à dire, j’ai commencé par glaner quelques francs quand j’étais enfant et après c’était les médailles du patrimoine de la monnaie de Paris. C’était une façon de garder un précieux souvenir d’un château ou d’un musée.

4/ Quel est votre domaine de collection en numismatique?

Je n’ai pas vraiment de spécialité pour le moment même si j’ai majoritairement des monnaies romaines du IIe et IIIe siècles, j’ai aussi des monnaies grecques, gauloises et une indienne, datant toutes de l’antiquité. J’ai aussi quelques euros commémoratifs et toujours mes francs de mon enfance.

5/ Quelle est votre pièce (ou billet, médaille, etc…) préférée et pour quelles raisons ?

J’ai deux monnaies préférées(cf photos) : un denier de Trajan vainqueur des Daces et un drachme du pseudo Philippe, Andriscos.

Ce sont deux très belles monnaies, bien centrées et lisibles. La première a été acheté lors de la bourse aux monnaies de la Chapelle Saint-Mesmin en 2018 et l’autre sur internet auprès d’un numismate amateur qui dispersait une partie de la collection de son père. J’ai étudié à l’université le monnayage et l’histoire d’Andriscos. Avoir une de ses monnaies, c’est assez fou à mes yeux.

6/ Est-ce que votre goût pour la numismatique est partagé par des personnes de votre génération dans votre entourage ?

Au début non, c’est aussi pour ça que je n’avais pas sauté le pas de l’inscription à l’ANC il y a quelques années de cela. C’est un univers essentiellement masculin et -pardon- vieillissant. Maintenant avec Anne-Charlotte et Bastien, on réussit à abaisser la moyenne d’âge !

7/ Quelles sont les sources d’information numismatiques que vous consultez ?

Ocre numismatics principalement, cgb évidemment, la revue de la SFN que je consulte à la bibliothèque universitaire ou via persée.

8/ Utilisez-vous les réseaux sociaux en tant que numismates (groupes facebook, twitter, etc…) ?

J’utilise pour le moment que Numista.com pour gérer ma collection mais à terme oui. Je pense que c’est un outil qu’il serait bête de ne pas exploiter.

9/ Pourquoi avoir adhéré à l’ANC ? De quels avantages pensez-vous pouvoir bénéficier au sein d’une association numismatique réelle (par opposition aux réseaux virtuels) ?

Parce que c’est l’une des plus importantes de France. Que les réseaux virtuels n’offrent pas le plaisir de rencontrer des gens, de discuter, de rire. Cela permet aussi d’avoir de précieux conseils et de pouvoir échanger sur une passion commune.

10/ A terme, envisagez-vous un engagement personnel au sein du secteur associatif numismatique et/ou une carrière professionnelle en lien avec la numismatique?

Pourquoi pas dans le secteur associatif oui. J’ai un projet professionnel bien établi mais la numismatique n’en fera pas directement partie. Indirectement oui, via des ateliers ou des démonstrations de frappe de monnaies par exemple.

11/ Pensez-vous qu’il est possible d’intéresser les jeunes générations à la numismatique ? Par quel biais ?

Oui c’est possible parce que je disais plus haut, il y a quelque chose d’universel dans la numismatique. On peut très bien organiser des ateliers dans des écoles pour leur faire une initiation, ça leur permettra d’apprendre l’histoire, les mathématiques, les arts plastiques, le grec, le latin. Je pense que c’est un très bon support pour apprendre. Les démonstrations de frappe de monnaies c’est génial aussi. On en voit rarement hormis lors de marchés/événements historiques et quand c’est fait avec costumes d’époque, les yeux des petits et grands s’illuminent à tous les coups ! Les réseaux sociaux ont aussi un rôle à jouer dans l’organisation d’événements. Il faut pouvoir démocratiser ce domaine !


Anne-Charlotte ERRARD


Anne Charlotte ERRARD

1/ Courte présentation – Votre formation universitaire est elle en lien avec la numismatique ?

Je suis Anne-Charlotte Errard, étudiante de 24 ans. Mon parcours universitaire est en effet en lien avec la numismatique : j’ai commencé par une licence d’histoire, où j’ai pu avoir mes premiers cours sur les monnaies antiques. Je suis ensuite passée dans un master de recherche en histoire, où la numismatique continuait d’être enseignée. Je fais actuellement un second master en droit public, dans le droit du patrimoine culturel, ce qui me permet maintenant d’aborder, entre autres choses, la législation qu’il peut y avoir autour des découvertes monétaires.

2/ Qu’est ce qui vous passionne dans la numismatique

Plusieurs aspects de l’étude des monnaies sont passionnants. D’abord, l’attrait historique : on peut avoir dans nos mains des pièces qui ont parfois plusieurs milliers d’années, ce sont de véritables fragments d’éternité. L’idée que ces monnaies ont circulé pour payer, commercer, de mains en mains il y a des centaines d’années, pour maintenant finir dans nos mains est tout simplement vertigineuse. D’autre part, la numismatique permet de voir la finesse exécutée par les graveurs de coins, on retrouve sur des flans d’un diamètre de maximum 35mm des détails absolument époustouflants, il faut s’imaginer le talent de ces hommes qui réussissaient à représenter autant d’ornements sur leurs coins. Un exemple frappant est la représentation du port d’Ostie sur des monnaies de Néron.

CNG, Auction 87, lot 967, 18/05/2011

3/ Quel a été l’évènement déclencheur de votre vocation de collectionneur (-euse)?

Passionnée par l’histoire, j’ai commencé à être intéressée par la numismatique suite à des cours en première année de master, qui ont été comme une révélation envers ce domaine. Finalement, les photos ne suffisaient plus pour combler la curiosité, et la volonté de posséder des monnaies se faisait de plus en plus forte, par conséquent, j’ai commencé ma collection, avec un as de Néron.

Néron, RIC 306

4/ Quel est votre domaine de collection en numismatique?

Je collectionne les monnaies antiques, et plus particulièrement les monnaies romaines du Ier siècle et du début du IIe siècle jusqu’à Hadrien (empereur jusqu’en 138 après J.C.). J’ai cependant plusieurs axes de collection précis qui peuvent dépasser ces limites : les monnaies de Néron ; le bestiaire de Gallien, un empereur qui fait représenter des figures animales sur ses revers et les monnaies où l’on peut voir des symboles en rapport avec la musique.

5/ Quelle est votre pièce (ou billet, médaille, etc…) préférée et pour quelles raisons ?

Ma monnaie préférée est une monnaie de Néron, on peut y voir au revers Apollon jouant de la cithare. Mais cette pièce est mystérieuse, selon certaines suppositions, ce revers pourrait représenter Néron lui-même habillé en Apollon et jouant de la cithare. Dans l’imaginaire collectif, cet empereur est connu pour apprécier la musique et en jouer, et moi-même, en tant que musicienne, je ressens un certain attachement envers cette représentation, ainsi qu’envers l’empereur lui-même. Voici l’exemple de cette monnaie qui m’appartient : bien qu’elle ne soit pas fleur de coin, on peut tout de même distinguer le détail de la main de l’empereur sur les cordes de l’instrument. On ressent tout l’art des graveurs de coins du 1er siècle avec ce simple exemplaire.

Néron, RIC 416

 

6/ Est-ce que votre gout pour la numismatique est partagé par des personnes de votre génération dans votre entourage ?

En dehors de quelques connaissances au sein de l’ANC qui ont mon âge, le nombre de personnes de ma génération intéressés par la numismatique se compte sur les doigts d’une main. Toutefois, j’ai pu convaincre un de mes amis les plus proches, intéressé par ce domaine, de se lancer dans cette passion. C’est un domaine attrayant pour beaucoup de personnes par l’aspect historique, mais peu se lancent dans la collection ou dans la recherche plus profonde, par le fait que l’on retrouve peu de personnes de notre génération.

7/ Quelles sont les sources d’information numismatiques que vous consultez ?

En premier lieu, je me sers d’ouvrages spécialisés dans le domaine : la bibliothèque universitaire permet d’avoir accès à des références de qualité. Je suis également abonnée à des revues numismatiques, ce qui me permet de suivre l’actualité scientifique : la Revue Numismatique, le Bulletin de la Société Française de Numismatique et les Cahiers Numismatiques. Internet est également utile, et pas seulement pour les ouvrages que l’on peut trouver en ligne : je consulte régulièrement les forums spécialisés sur la numismatique antique, ainsi que les sites de ventes aux enchères spécialisés dans les monnaies, comme CGB, ou Sixbid qui répertorie une grande partie des enchères en ligne numismatique. Je vais également régulièrement sur le RIC (Roman Imperial Coinage) en ligne, qui répertorie toutes les monnaies émises par les empereurs romains.

8/ Utilisez-vous les réseaux sociaux en tant que numismates (groupes facebook, twitter, etc…) ?

En effet, je fais partie de plusieurs groupes Facebook axés sur la numismatique, et, sur Twitter, je suis abonnée à des numismates ou des maisons de ventes qui publient régulièrement des actualités sur le domaine. Je voulais également créer un compte Instagram pour poster des photos de monnaies, mais ce projet est encore dans l’œuf.

9/  Pourquoi avoir adhéré à l’ANC ? De quels avantages pensez-vous pouvoir bénéficier au sein d’une association numismatique réelle (par opposition aux réseaux virtuels) ?

L’avantage de l’ANC, par rapport à Internet, est le contact avec les autres passionnés. Échanger en vrai apporte beaucoup plus sur le plan intellectuel et humain que derrière un écran et un clavier. On peut également voir les monnaies des autres numismates en vrai, le tenir, et ne pas seulement en voir la photo et la description en ligne. De plus, il y a par l’ANC la possibilité de se faire des contacts numismates fiables et que l’on connaît mieux qu’un pseudo sur un forum. Le partage de savoir est beaucoup plus enrichissant face à face, c’est pour cela que j’ai décidé de rejoindre l’association.

10/ A terme, envisagez vous un engagement personnel au sein du secteur associatif numismatique et/ou une carrière professionnelle en lien avec la numismatique?

J’aimerais m’engager dans les deux domaines. Si je suis actuellement un master en droit public, c’est pour avoir les notions juridiques nécessaires pour m’engager dans la vente aux enchères, en gardant comme spécialisation la numismatique, et, à terme, pouvoir exercer le métier de commissaire-priseur à terme, après une thèse. Toutefois, je garde à l’esprit que les monnaies ne sont qu’une petite partie de ce domaine, et qu’il est probable que je puisse, au début, ne les côtoyer que rarement.

Le secteur associatif de la numismatique m’intéresser également, par l’aspect de transmission de cette passion, et de la garder en vie dans le cadre de la collection des personnes privées. De plus, les membres des associations peuvent se retrouver client des enchères numismatiques, ce qui relie les deux aspects.

11/ Pensez vous qu’il est possible d’intéresser les jeunes générations à la numismatique ? Par quel biais ?

Je pense que oui, on peut intéresser les jeunes générations à la numismatique. Il serait intéressant d’associer aux programmes scolaires l’insertion de l’outil historique monétaire, et dès l’école primaire. Les réseaux sociaux peuvent aussi être vecteurs, mais le problème est que l’on s’intéresse à un domaine sur Internet seulement si on le connait par le monde réel.

Mais quand on considère les choses, c’est ce que fait la Monnaie de Paris : en proposant une monnaie à chaque lieu visité, les personnes, souvent des jeunes, les achetant touchent ce domaine et sont ouvertes à s’intéresser à la numismatique. Certains numismates ont commencé avec ces médailles souvenirs.


Bastien JOUDIOU


Bastien JOUDIOU

1/ Courte présentation – Votre formation universitaire est-elle en lien avec la numismatique ?

Je suis Bastien Joudiou, j’ai 20 ans et je suis actuellement en troisième année de ma licence d’Histoire à l’université d’Orléans. En outre, la numismatique, l’étude des monnaies, est un auxiliaire précieux à mon cursus, surtout dans l’étude de l’Antiquité et du Moyen Age. Néanmoins, je suis personnellement plus attiré par l’histoire du XIXe siècle et, pour cette époque, la monnaie y prend une place plus secondaire, même si cela reste d’un intérêt certain.

2/ Qu’est qui vous passionne dans la numismatique ?

La numismatique est une discipline fascinante, on revisite les époques sous un autre angle. Généralement, on voit les choses sous l’angle de la politique et des guerres, mais les monnaies nous renseignent sur autre chose. Retrouver une monnaie romaine en Inde ou en Chine est très intéressant. On découvre des éléments souvent oubliés.

3/ Quel à été l’évènement déclencheur de votre vocation numismatique ?

L’évènement déclencheur est une rencontre. Tout a fait le fruit du hasard. C’était en 2018, moi qui aime beaucoup les vides-greniers et autres bourses, j’y ai un jour rencontré un membre de l’ANC. Je voulais alors juste avoir une monnaie à l’effigie de Napoléon III, sans volonté d’en faire collection, juste avoir une belle pièce. Pour dire vrai, à ce moment là, la numismatique était encore pour moi quelque chose de relativement inconnue. Et puis, au bout d’un certain temps, j’ai été invité à venir voir ce à quoi pouvait ressembler l’association. Dès lors, j’y suis resté et ai commencé ma collection.

4/ Quel est votre domaine de collection en numismatique ?

Ma collection se concentre principalement sur les monnaies françaises du Second Empire, les Napoléon III. Cette période est ma préféré et c’est là dessus que j’oriente mes études. Du coup je collectionne les monnaies mais aussi les médailles les jetons et les monnaies satiriques en rapport avec Napoléon III. De plus, je ne me limite pas à la France. Je cherche aussi, de manière moins systématique puisque la France reste ma priorité, les monnaies étrangères dans le période du Second Empire. A partir de ce moment là, je cherche les monnaies de Victoria au Royaume-Uni, Isabelle II en Espagne, Pie IX à Rome, … Je voudrais me faire un panorama numismatique du monde entre 1851 et 1870. Aujourd’hui, j’ai une vingtaine de monnaies, et je suis assez fier de ma petite collection.

Après, sans en faire collection, il est vrai que je trouve magnifique les monnaies byzantines. Cela correspond à une tout autre époque, mais cela me fascine. L’Histoire de l’Empire byzantin est passionnante et la monnaie, en plus d’être belle, est un moyen très agréable d’étudier cette histoire mouvementée. Peut-être qu’un jour je débuterai une collection de ces monnaies, mais ça, c’est pour plus tard.

5/ Quelle est votre pièce préférée et pour quelles raisons ?

Ma pièce préférée est une monnaie que, malheureusement, je n’ai pas. Il s’agit d’une monnaie qui n’est pas officielle. Elle représente au droit un portrait du Prince impérial, le fils de Napoléon III, portant ici le nom de Napoléon IV.

Elle à été frappée en 1874, soit un an après la mort de Napoléon III. L’Empereur étant mort, c’est son fils qui devient le prétendant officiel du parti bonapartiste. Dès lors, le reconnaissant comme seul chef, les bonapartistes frappe une monnaie à son effigie, en reprenant les types des monnaies de Napoléon III. Elle est alors frappée à Bruxelles, la Belgique étant la terre d’exil du parti bonapartiste après 1870. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une vraie monnaie française, elle raconte quelque chose de formidable, c’est une lutte politique avec des moyens qui ne sont plus imaginables aujourd’hui, c’est quand même fascinant.

6/ Est-ce que votre goût pour la numismatique est partagé par des personnes de votre génération dans votre entourage ?

Non, pas vraiment. Même à la fac d’histoire, j’ai très peu d’amis s’intéressant à la numismatique. Cela reste quelque chose de très peu connu.

7/ Quelles sont les sources d’information numismatiques que vous consultez ?

J’utilise surtout les livres à disposition à l’ANC, des livres que j’ai découvert grâce à l’association. J’utilise notamment, de manière basique, le Gadoury ou de manière plus vaste le World Coins 1801-1900 qui n’est rien d’autre qu’une mine d’information sur les monnaies du XIXe siècle. Après, j’utilise d’autre ouvrage mais je reste finalement là dessus, je vais très peu sur internet.

8/ Utilisiez-vous les réseaux sociaux en tant que numismates ?

Non, absolument pas. Je suis largement distant des réseaux sociaux. Après, internet est un bon outils mais j’en suis personnellement assez distant.

9/ Pourquoi avoir adhéré à l’ANC ? De quels avantages pensez-vous bénéficiez au sein d’une association numismatique réelle ?

L’ANC est un lieu de rencontre privilégié pour les numismates. On y rencontre des gens avec une connaissance de la discipline assez impressionnante. De plus, les collections sont très diverses et cela ne peut être qu’un plus. C’est un avantage pour découvrir des monnaies auxquelles on a pas l’habitude d’être confronté. En plus de cela, une question aura rapidement sa réponse avec la belle bibliothèque à la disposition des membres. Cela peut sembler un peu paradoxal, mais l’information, avec l’ANC, est accessible plus rapidement qu’avec Internet.

10/ Envisagez-vous un engagement personnel au sein de secteur associatif et/ou une carrière professionnelle en lien avec la numismatique ?

Oui, pourquoi pas, c’est une bonne idée. En revanche, peut-être pas de suite car mes études me prennent du temps. Enfin, à l’avenir, pourquoi pas. Après, je n’envisage pas d’en faire spécifiquement mon métier. En effet, j’envisage une spécialisation toute autre que la numismatique. Cette discipline restera un appoint à mes connaissances, mais sans plus. Je pense que, pour le moment, la numismatique restera de l’ordre de la passion.

11/ Pensez-vous qu’il est possible d’intéresser les jeunes générations à la numismatique ? Par quels biais ?

Oui, mais cela doit passer par l’école par des ateliers numismatiques par exemple. En fait, je pense même qu’étudier la numismatique pourrai être un moyen plus ludique d’enseigner l’histoire, mais aussi la géographie, les maths,… C’est vraiment un outils passionnant qui mérite d’être connu.

Sources: Geraldine Romance LEMOINE, Anne Charlotte ERRARD, Bastien JOUDIOU et NUMISMAG.

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